Lundi 24 septembre à 17 heures 30
Villa Masséna – 65, rue de France - Nice
Par Véronique Paquis, Adjointe au Maire de Nice déléguée à l’Ecologie, à l’Université
et à la Recherche représentant Christian Estrosi, Maire de Nice et Andrée ALZIARI-NEGRE Conseillère Municipale -Déléguée aux professions libérales relevant du secteur de la santé - Conseillère Métropolitaine délégée à l'écologie
Le Comité Doyen Jean Lépine
Créé en 1974, le Comité Doyen Jean Lépine réunit, une fois par an, des personnalités du monde du savoir qui étudient des dossiers présentés par les laboratoires de recherche de l’Université de Nice Sophia-Antipolis suite à un appel à projet. Une aide financière est accordée aux lauréats.
Le grand prix de la ville de Nice
Le Comité Doyen Jean Lépine attribue également aux lauréats le « Grand prix de la ville de Nice ». Ce prix récompense les personnalités du monde scientifique et artistique qui, par leur carrière et leur œuvre, ont permis de faire rayonner la ville de Nice sur le plan international.
- Jacques Blum est né à Strasbourg le 27 décembre 1950. Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure (promotion 1970), il a obtenu son agrégation en mathématiques en 1973, puis son doctorat en 1985 à l’Université Paris VI sur le thème « Sur quelques problèmes d'analyse numérique et de contrôle optimal en physique des plasmas ». Professeur de mathématiques à l’Université Nice Sophia-Antipolis, au sein de laboratoire Jean-Alexandre Dieudonné depuis le 1er décembre 2000, il dirige depuis le 2012 l'équipe CASTOR : Control, Analysis and Simulations for Tokamak Research (INRIA Sophia-Antipolis- LJAD UNS-CNRS). Il est l’auteur de plus de 90 publications et lauréat de plusieurs prix. Son activité porte sur « la simulation, l'identification et le contrôle optimal de systèmes physiques régis par des équations aux dérivées partielles » avec deux domaines d'application principaux : la physique des plasmas et l'assimilation de données en géophysique externe.
- Alain Brillet est médaillé d’or du prestigieux prix du CNRS. Ce prix récompense sa contribution au dynamisme et au rayonnement de la recherche en France et couronne l’ensemble de l’œuvre et de la carrière de cet éminent scientifique. Alain Brillet a joué un rôle de visionnaire dans le développement des grands interféromètres ayant conduit à la détection des ondes gravitationnelles. Au début des années 80, il officie dans le monde discret des scientifiques chargés de travailler sur les lasers ultrastables pour la métrologie des fréquences (qui permet de maintenir l’heure et de mesurer la seconde et d’assurer le bon fonctionnement des GPS par exemple). Alain Brillet a notamment travaillé à l’Horloge Atomique avant de devenir directeur de recherche au CNRS. Membre du laboratoire Artemis de l’Observatoire de la Côte d’Azur, il a su convaincre les scientifiques et les organismes de financement de s’engager dans la création du programme franco-italien qui a démarré sous le nom Virgo. Alors que son collègue Adalberto Giazotto développait les systèmes de suspension permettant de découpler les miroirs des vibrations terrestres, Alain Brillet développait avec son équipe des solutions innovantes dans le domaine des lasers et de l’optique.
Andrée ALZIARI-NEGRE - Marylène LEJEMBLE - Michel CHAMBON
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